Publié dans poésie

La marelle par Norah

Dans le temps de mon enfance,

Je me sens m’envoler

Quand mes pieds frôlent les nombresmarelle

de cette marelle interminable.

Je me pose dans mes pensées.

pour le 1, je sens le coton

Qui caresse mon visage.

Pour le 2, je sens les baisers

De mes parents qui m’ont accompagnée

Pour le 3, mes parents me déposent

Dans mon bain

Quand l’eau m’a mouillée, j’ai rigolé.

Pour le 4, le 5 et le 6, les rires

Que j’ai partagés

Avec les gens qui m’ont élevée

Pour le 7, le8 et le 9, la senteur

Merveilleuse du parfum de ce produit

Que l’on me déposait sur le corps

Tout doux

Et pour mon arrivée au ciel le réconfort

De mes pleurs

d’avoir été dorlotée toutes ces année.

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Auteur :

Professeure documentaliste au collège de la Grand Métairie à Ploufragan